Le marché immobilier n’a pas échappé aux conséquences de la crise du coronavirus. Selon le baromètre immobilier des notaires réalisé par la Fédération du Notariat (Fednot), le nombre de transactions immobilières a diminué de 2,7% l’année dernière, par rapport à 2019. En baisse en Flandre et Bruxelles, l’activité a par contre légèrement augmenté en Wallonie.
Le premier trimestre de l’année 2020 s’est d’abord avéré soutenu, en particulier sur le marché bruxellois, avant que la pandémie de Covid-19 ne chamboule le secteur, détaille le baromètre. Au terme des deux mois de confinement, la fédération a observé un phénomène de rattrapage de l’inactivité, une très forte augmentation de l’activité pendant l’été et une stabilisation au cours du dernier trimestre.
Le baromètre remarque néanmoins des différences selon les régions. Sur l’ensemble de l’année 2020, le nombre de transactions a baissé de 4,8% à Bruxelles et de 4,2% en Flandre, tandis que le marché s’est stabilisé en Wallonie (+0,8%). Les tendances sont également différentes selon les provinces, avec par exemple une baisse d’activité de 8,4% en Brabant wallon mais une progression de 3% à Liège.
En 2020, le prix moyen d’une maison en Belgique s’est par ailleurs élevé à 276.993 euros, en hausse de 5,7% comparé à l’année précédente, ajoute le baromètre. Compte tenu de l’inflation, il fallait donc payer 14.000 euros de plus en moyenne pour une maison.
« La demande reste soutenue », analyse Renaud Grégoire, porte-parole de notaire.be, pour expliquer la hausse continue des prix malgré la crise du coronavirus. « Les taux d’intérêts hypothécaires restent extrêmement bas et attractifs. Dans le même temps, l’offre est aujourd’hui plus faible que la demande », entraînant une pression sur les prix.
Le prix moyen des appartements a lui atteint 244.112 euros (+6,8%). La hausse est la plus forte à Bruxelles, avec +8,1%.
Source: Trends via Belga
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