Il s’agit d’une « assurance-vie » qui couvre le décès de l’emprunteur. En clair, si l’emprunteur décède avant d’avoir remboursé son prêt, c’est la compagnie qui rembourse à l’organisme financier. Il s’agit d’ainsi protéger les héritiers, par exemple en cas de décès de celui (ou celle) (ou les 2) qui générait les revenus et qui avait donc la capacité financière de procéder au remboursement du prêt.
Comme expliqué dans « Le Soir » (voir son site « Couleur Brique ») :
En Europe, plusieurs pays obligent le prêteur d’incorporer le coût des assurances décès dans la mensualité du crédit. Le taux d’intérêt proposé par l’institution de crédit sera dès lors dépendant de l’âge des demandeurs. Cette démarche permet de mieux appréhender le coût total d’une acquisition et facilite la comparaison entre les offres des différents prêteurs.
En Belgique, crédit et assurances décès sont totalement séparés. On souscrira l’un et l’autre d’une manière distincte.
La vente conjointe étant proscrite, le prêteur ne pourra pas vous obliger à prendre une assurance décès dans une compagnie spécifique.
Dire aux clients que son crédit est accepté à la condition qu’il souscrive une assurance décès est légal, ne pas lui laisser le choix de la compagnie d’assurances est illégal. Le client pourra donc être obligé de souscrire une assurance décès, mais il aura toujours le choix de la compagnie d’assurances.
Cette pratique devrait théoriquement faire mieux fonctionner la concurrence. En fait, on remarque que les consommateurs font admirablement jouer la concurrence entre les prêteurs, mais négligent les coûts de l’assurance décès.
Pour bien appréhender la comparaison, sachez qu’il existe deux grands types d’assurances solde restant dû. Les assurances solde restant dû à primes annuelles successives et celles à primes nivelées.
Dans le premier cas, la prime est recalculée chaque année en fonction de l’âge et du montant encore à assurer. Ce type de calcul entraîne une prime différente chaque année. Dans un premier temps, la prime augmente, ensuite elle diminue.
Avec une prime nivelée, on évite ces différences en calculant une prime constante sur une fraction de la période couverte. Ces deux produits ont un coût total parfaitement similaire. Il sera parfois recommandé d’utiliser le produit à primes nivelées pour maximaliser la fiscalité.
Certaines compagnies vous permettent de choisir vous-même la durée des payements des primes nivelées pour optimaliser votre fiscalité. Il est donc important de ne pas s’arrêter à comparer la première prime. Un examen de toutes les primes sera la seule manière de comparer efficacement.