Dans certains cas, la banque se satisfait du compromis de vente et ne demande pas d’expertise du bien acheté pour octroyer le prêt sollicité. Mais, cela reste rare.
L’usage veut qu’il y ait expertise pour compte de l’organisme financier, aux frais du candidat-emprunteur.
Et chaque organisme a sa propre liste d’experts agréés… Un expert agréé pour l’un, ne l’est pas nécessairement pour l’autre !
Pour éviter des frais répétitifs, si vous introduisez plusieurs demandes de prêt en concurrence, tentez d’obtenir un accord quant à l’identité de l’expert.
N’oubliez toutefois jamais que, pour l’expert, son client, c’est la banque et pas vous !… (même si, comme nous l’a fait remarquer un lecteur de cette FAQ: « L’expert doit établir son expertise en toute indépendance »)
Le rapport d’expertise reste propriété de la banque et il est parfois difficile d’obtenir communication du résultat ou du rapport.
Le rôle de cet expert est de déterminer, pour la banque, une valeur qui sera souvent celle en vente forcée, soit une valeur nettement inférieure à la valeur vénale (en gré à gré).