Les principes généraux d’une vente avec rente viagère sont les mêmes que ceux d’une vente de gré à gré traditionnelle: le vendeur s’engage à transférer à l’acquéreur la propriété d’un bien immobilier et ce dernier s’engage à payer le prix convenu.
La grosse différence avec une vente « traditionnelle » réside dans le fait que le prix n’est pas payé intégralement au comptant.
Le prix ou le solde du prix (s’il y a eu un « bouquet ») est converti en une rente que l’acquéreur s’engage à payer pendant toute la vie du vendeur.
Plusieurs variantes sont possibles: réversibilité sur 2 têtes, limitation dans le temps (par exemple: maximum 20 ans), indexation de la rente, usufruit, nue-propriété, etc.
Le montant de la rente est fixé librement entre parties: il n’existe aucune règle préétablie et il n’y a pas de table officielle. Il est toutefois évident que l’âge du vendeur (« créditrentier ») influe sur le montant de la rente. Le candidat-acquéreur (futur « débitrentier »), avant de s’engager, doit consulter son notaire qui pourra examiner si l’affaire proposée est saine et équilibrée. Le Notaire veillera également à la bonne rédaction des conventions entre parties.
Les droits d’enregistrement et le montant des frais d’acte authentique se percevront, comme dans une vente « traditionnelle » sur base de la valeur vénale de l’immeuble.
Il y a peu d’agences immobilières spécialisées dans cette matière en Beglique (NB: PIM ne pratique PAS le viager: inutile donc de nous adresser des requêtes à ce sujet). Sachez aussi que très souvent ces agences « en viager » se font rémunérer par l’acquéreur (au lieu du vendeur, comme c’est l’usage pour les ventes traditionnelles).
Pour le calcul des rentes, l’un des outils utilisés est exposé sur un site spécialisé: Tables Schrijvers